Je grogne... mon blog sur blogger n'est plus accessible depuis trois jours, j'en ai marre. Alors je reviens à mes anciennes amours!

Soyez indulgents j'ai beaucoup de travail à faire pour remettre le tout dans un état convenable, mais je devrais finir par y arriver... Au moins j'ai toujours accès à mon compte, je pourrai donc tout ramener ici.

En ewspérant ne pas laisser trop de gens derrière...

Ça fait déjà quelques jours que j'ai rien écrit... -Qu'est-ce qui sent meilleure qu'une bonne croustarde aux pommes maison qui cuit au four? Plus que 25 minutes avant de me régaler... -Je suis fatiguée, ça n'a aucun sens! Il ne se passe pratiquement pas une journée sans que je fasse une sieste. Une chance que je travaille à la maison! -Je me trouve chanceuse, je n'ai aucune nausée. Aucune, vraiment. Seulement un dégoût soudain pour le jambon et le maïs. À un point que j'ai jetté ce qui restait dans le frigo... Bizzare -J'ai une aversion de plus en plus prononcée pour les chiens (avec deux dobermans ça va mal), je ne supporte plus leur odeur, ni celle de leur nourriture. Ça va passer dites? -Je vais devoir abandonner mon Cardio plein air, mon corps réagi bizzarement à l'entraînement. J'étais pourtant plutôt en forme... -Mon mélange de fleurs pour colibri qui devaient sortir vers mai-juin est en pleine explosion... Rassurant, vraiement... définitivement j'habite dans une contrée froide et éloignée. hihihihi -Je suis la spécialiste du psychotage en tout genre, mais depuis que je suis enceinte je bats mes propres reccords. -L'Homme travaille encore toute la fin de semaine, quoi que j'ai bon espoir qu'il capitule pour dimanche. -Je déteste avoir à rappeler le même client quatre fois pour avoir son foutu bon de commande et être obligée de le menacer d'annuler la coulée de béton s'il ne s'exécute pas. Pourtant j'ai dû le faire aujourd'hui... Je deviens bonne dans les menaces! On en a reçu deux copies plutôt qu'une... je n'en demandais pas tant! Je quitte là-dessus j'ai une croustarde qui m'attend hum...

Je ne serai pas de celles qui se targuent d’avoir porté leur garde-robe « normale » presque tout le long… En fin de semaine j’ai acheté mes premiers vêtements de maternité…. C’est tôt je sais, mais mon Dieu que je suis confortable dans mes nouveaux pantalons! J’en suis quelque part entre ma 7e et ma 9e semaine (quoique je penche d’avantage pour la première option), c’est donc dire qu’il est un peu tôt. Mon ventre ne paraît pas encore, pas dans l’absolu du moins. Mais admettons que, si un étranger ne le remarquerait pas mes proches ont vu ce nouveau petit ventre probablement surtout dû à un peu d’enflure. Et moi je le sens, le soir je suis obligée de déboutonner mes pantalons aussi basse puisse être la taille, en voiture aussi et lorsque je travailles à l’ordinateur trop longtemps. Je porte ma taille de vêtement, ni plus petit, ni plus grand. L’homogénéité de ma garde-robe trahis un poids outrageusement stable. Des formes qui n’ont pas bougé depuis le dernier an et demi. Je n’ai donc rien de trop grand qui pourrait me contenter pour encore quelques semaines. Et le trop petit pas encore donné, n’est d’aucun secours on s’entend! Et jamais au grand jamais je ne supporterais des vêtements qui serrent… Quelle meilleure façon de se sentir faussement grosse? Oui c'est vrai, pour l'instant mes pantalons m'inventent un bourlet de ventre que je suis loin d'avoir! Bon, j’ai pensé à l’option d’acheter une taille plus grand, mais à quoi bon dépenser une fortune sur un pantalon qui ne fera que quelques semaines et qui en plus pochera des fesses et des cuisses ? Pour le côté pratique de la chose on repassera c’est sans compter le rendu final, j’ai depuis longtemps abandonné le look sac à patate! Donc ne restait qu’une solution : les vêtements de maternité. J’hésitais, j’avais peur d’avoir l’air complètement ridicule, peur de me porter malchance aussi… Sait-on jamais ce qui pourrait arriver, j’en demeure consciente. Puis je me suis lancée, avec une de mes amies je suis allée dans une boutique spécialisée juste pour voir, pour finalement en ressortir avec un pantalon noir « pendant-après » et deux petits tricot de coton. En plus, c'est génial, je vais pouvoir rester fidèle à moi-même dans les mois à venir. Vraiment je ne regrette pas mon achat. Et hier ma belle-sœur m’a enlevé les doutes qu’il me restait lorsqu’elle m’a complimenté sur ce que je portais… Non vraiment on ne dirait pas du linge de maternité… jusqu’à ce que je lève mon chandail et qu’on voit l’élastique dans le dos! Mais faudrait pas trop en demander quand même.

Émue, voilà je suis émue... Nostalgique aussi... M. s'est mariée samedi. Elle a uni sa vie à un charmant jeune homme, elle est officiellement devenue Madame K.. Lorsqu'elle m'a envoyé les photos, je n'ai pas pu m'empêcher de verser quelques larmes. Elle est belle ma petite Menou, radieuse, elle transpire le bonheur. Elle le mérite. Le mariage est quelque chose à la fois solide et fragile, mais je suis sûre qu'elle est bien équipée pour faire grandir cet amour et le rendre à l'épreuve de tout. J'ai confiance pour elle. Je ne connais pas beaucoup le marié (pas du tout en fait), mais si elle l'a choisi lui, c'est que c'est une personne merveilleuse, sans aucun doute!

Je pense à elle souvent... M. et moi, avec ou sans nos trâlées de frère et soeurs respectives on a fait les 400 coups. Des bons coups, mais des mauvais aussi... Ce qu'on pouvait parfois avoir l'esprit tordu! On était là, l'une pour l'autre, toujours... On était comme des soeurs , plus que des soeurs. Et Michèle qui était encore plus que ma deuxième mère. J'étais la vielle pantouffle... Je vous adore la famille B.! Rétrospectivement je comprends pourquoi on étaient si folles du film"Now and Then", finalement c'est un peu notre histoire, en quelque sorte... M et moi, on a été toutes proches lorsqu'on était gamines, puis pour différentes raisons la fin de l'adolescence et l'entré dans l'âge adulte nous ont un peu éloignées. Physiquement, concrètement. Parce que, malgré tout je me sens toujours aussi proche d'elle, malgré le temps, malgré la distance physique. Un amour fraternel (we got something, something good and we call it sisterhood) ça ne se brise pas! On va se revoir aussi tôt que possible, Boston ce n'est pas la porte d'à côté, mais ce n'est pas le bout du monde non plus! J'ai hâte de lui rendre visite.

Oui, ce soir je suis nostalgique, j'ai une soeur-d'amour postée à des milliers de kilomètres et je n'étais pas là pour partager le plus beau jour de sa vie... On s'était promis qu'on serait toujours là l'une pour l'autre! Malgré la distance physique je ne l'oublie pas.

Pam Pam Pa Pam... Pour ceux qui n'ont pas l'oeil musical (parce que c'est pas évident!), c'est une marche nuptiale. Aujourd'hui ma petite Menou devient officillement Madame Keller...

Longue vie de bonheur à vous deux, je pense fort à toi et j'espère que le soleil du Maine brille autant dans le ciel que dans vos coeurs... (C'est quétaine, mais je le pense pareil!)Je serai là toute la journée en pensées...Bisous Princesse!

Hier, elle est presque morte, mais bon c'est pas trop grave, je m'y attendais... Quelle insensibilité! Non, en fait il s'agit de ma voiture... Ça faisait une éternité que la lumière "check engine" était allumée et que l'engin connaissait des râtées à l'accélération. Mais hier j'ai vraiment eu peur... 30 minutes de route à la pluie battante avec un moteur à l'agonie, c'est long longtemps! J'ai imploré toutes les puissances possibles et immaginables pour me rendre chez moi... Mais c'est le dernier effort que je lui ai demandé, une route de montagne en plus! Pauvre petite bagnole... Ce matin je la fais remorquer, au garage pour un sauvetage inextrémis!  Vive l'acharnement thérapeutique...

Il y a comme cela des dates charnières... Une journée arrêtée dans nos vies où il se passe toujours quelque chose... Le 25 mai. En 2001, j'étais Raimonda et Carola Finochietto dans Famille d'Artistes, c'était le dernier soir de la pièce. En 2002, j'étais hospitalisée, à bout de forces. En 2003, super réunion de famille pour célébrer le 60e anniversaire de mariage de mes grands-parents maternels. En 2004, j'étais dans un avion à destination de la Chine. En 2005, je suis sur la voix de la guérison, sincèrement pour la première fois. Et je quitte la maison du Paternel. En 2006, rien de particulier pas pour le moment... La vie suit son cours normal simplement, doucement, je suis ici à écrire... Journée pluvieuse, mais heureuse. Pour la première fois j'ai conscience que le temps qui passe n'a rien d'une plaie.

En jouant dans la terre pour planter mes pensées j'étais constamment à l'affut du moindre insecte, totalement pétrifiée à l'idée d'en sentir un effleurer ma main. Puis je me suis souvenu un temps où les bestioles tenaient lieu d'animaux domestique plutôt que de vermine. Qui m'a mit dans la tête que c'est dégoûtant? La peur et une création de l'esprit et on ne devient pas plus courageux en viellissant... Les conventions sociales nous rendent lâches!

         Comment leur faire comprendre que ça ne m'intéresse plus? À chaque fois que je téléphone à la boutique ou je travaill (e ou ais?), soit on ne me retourne pas mon appel, soit on me propose une solution autre que la démission... Mais je veux partir! Je sais que mon emploi d'adjointe administrative est sur le pavé entre novembre et avril, mais d'ici là je trouverais bien quelque chose qui me plaît davantage que la vente au détail. Non c'est vrai, pour l'avoir fait en emploi étudiant pendant des années j'admire ceux et celles qui le font, parce que vraiment c'est pas toujours facile... Mais c'est en quelque sorte une vocation, et je ne l'ai pas! J'aime pas ça! Mais alors pas du tout! Et puis retourner travailler dans une boutique ça ne fait vraiment pas partie de mes plans pour l'automne. En fait, si tout va comme je le veux je serais soit enceinte ou aux études ou encore mieux les deux.J'aimerais mieux me serrer la ceinture et entâmer mon certificat en administration. Il me semble que c'est plus pertinent non? En fait, je sais ce que je veux, mais faut juste que je sois capable de m'affirmer un peu! Au moins j'ai été capable de ne pas me faire mettre à l'horaire pour encore quelques semaines...

         Une chouette fin de semaine vient de se terminer... Grands remerciments à Dame Nature, la pluie a gracié Namoureux d'un congé forcé. Enfin! Pas de travail et pas de courses de voitures dimanche. Ce n'est pas trop sympathique comme ça de m'en réjouir je sais, mais faut comprendre qu'après six longues semaines de 7 jours sur 7 j'avais quand même un peu hâte qu'un miracle comme ça se produise!

Donc Samedi, direction IKEA à Montréal avec le beau-frère et la belle-soeur... Deux heures et demi de route (trois pour Namoureux et moi) plus tard nous voilà  arrivés. Quelques achats, mais bon on savait ce qu'on voulait. Enfin les stores qui nous manquaient étaient en stock! Il était temps. Bon n'empêche que pour nous, c'est un peu la maladie on trouve toujours quelque chose qui est soit "tellement utile" ou encore qui "sert à rien mais qui est tellement cute". Vive la consommation! Une tonne de cossins plus tard, nous voilà prêts à partir à la conquête de Montréal... Le cauchemard! Même Namoureux avec ses gênes de chauffeur de taxi était INCAPABLE de s'orienter. Je sais pas combien de temps on a pu tourner en rond. N'empêche qu'on a bien ri! Finalement lorsqu'on a enfin réussi à reprendre l'autoroute, il était trop tard pour penser à faire quoi que ce soit d'autre. Donc retour à notre d'autan plus appréciée ville de Québec. Sur le chemin j'ai quand même réussi à gagner un détour par Trois-Rivières pour aller voir mes grands-parents maternels. Je suis toujours tellement heureuse de les voir, à 81 et 86 ans ils sont encore comme une bouffée d'air frais et ils nous ont tous bien fait rire, particulièrement grand-papa! C'est drôle comme un homme peut devenir macho en présence de d'autres peu importe l'âge... N'epêche qu'il ne se prend pas trop au sérieux. Je les aime tellement mes grands-parents, ils sont des modèles à bien des égars! Après cet arrêt direction la maison parce que vraiment on commençait à être fatigués.

Une autre belle journée dimanche... Je suis assez fière de moi, même si Namoureux ne travaillais pas et n'allais pas à la piste d'accélération, bref était cent pour cent disponible, son plan de match ne me plaisait pas, alors journée de filles avec la belle soeur. Il était vraiment temps que j'aille magasiner un peu... J'avais besoin (réellement!) d'une tonne de choses... J'hais tellement ça magasiner, à chaque fois c'est le cauchemard! En plus là c'était la totale, vêtements ET sous-vêtements. Au secours! Non c'est vrai, deux choses entretiennent ma haine des centres d'achats 1- Je suis incapable de dépenser sans me sentir coupable, sans avoir l'impression de gaspiller et 2- se regarder dans un miroir pendant des heures ça finit par faire sortir les bibittes. Si les premières heures annonçait une catastrophe du genre "AHHH! Ça fait des heures qu'on est ici et je n'ai rien trouvé!", je suis tout compte fait assez satisfaite de mes achats. Au retour à la maison j'étais très satisfaite de parader devant Namoureux avec mes nouvelles tenues... Un pantalon blanc, un jeans, trois chandails, une tunique, une ceinture et des jolis dessous... C'est qu'elle s'est lancé tête première! N'empêche que je suis arrivé au budget établi à quelques sous près. C'est qu'elle calcule la fille! Ma belle soeur riait un peu. Après ça pseudo barbecue avec nos hommes, puis film de filles pendant que les deux coco regardent des video de char sur Internet.

J'ai vraiment apprécié ma fin de semaine! Ça m'a fait un bien fou... Je savoure chaque moment magique et j'ai du plaisir. Vraiment!